vendredi 27 janvier 2006

Costa-Rica Part X: Dîner de riche

Le 1 mars 2005

Sixième journée de grosse pétole. Serait-ce la fin de ma chance? En tout cas, ça donne un méchant coup dans mes statistiques.

On s'est payés un beau petit trip hier. Lever à 4h30. Trois autobus et un taxi plus tard, on se retrouvait au parc national du volcan Tenorio. Un veritable paradis: une rivière avec de l'eau turquoise, des bains thermiques naturels, une chute digne des plus belles cartes postales. Planchette a même vu son Papillon Bleu. Elle en avait les larmes aux yeux, la Planchette.




Quelques images du parc national du Tenorio (Rio Celeste)


Pas grand chance que ce coin perdu soit gâché par le tourisme, vu l'état pittoyable de la route pour s'y rendre. Le retour fut vraiment le fun. Des Ticos nous ont embarqués. On arrêtait aux deux minutes pour vérifier si le pick-up avait encore tout ses morceaux. On a même failli perdre la roue avant, dans l'hilarité la plus totale.

Le soir, on est allés fréquenter les riches, à un endroit appelé "La Carolina", pas très loin du parc. Un grand domaine tenu par un jeune américain. Du 5 étoiles même s'il n'y a pas d'électricité. Le propriétaire ne voulait pas nous prendre au début, car il recevait LE multi-millionnaire de l'endroit, histoire de boucler un projet d'investissement. Mais il s'est ravisé, probablement charmé par le sourire de Planchette.

Nous avons donc partagé un dîner avec le millionnaire et sa suite. Un vieux monsieur fort sympa. Le seul moment embarrassant fut la prière avant le repas. Je ne sais pas pourquoi, mais ça m'a mis mal à l'aise de voir ces remerciements à Dieu pour tout ses bienfaits. Peut-être que je me dis que si Dieu existe et qu'il a décidé de concentrer toute cette richesse en un seul homme (une des plus grandes fortunes américaines, m'a-t'on dit), il doit être un peu mesquin, ce Dieu.

Ce matin, petit déjeuner royal et équitation, puis le chauffeur du millionnaire nous a reconduits à l'arrêt d'autobus. Ah oui! Le proprio nous a chargé la moitié du tarif habituel. Peut-être a-t'il été content de voir le millionnaire dire à Planchette qu'elle avait illuminé la soirée.

Donc, c'est ça la vie au Costa-Rica. J'espère quand même que mon prochain topo en sera un de baston.

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