Harper a beau tenter de nous faire accroire avec sa guerre de 1812 qu'on fut jadis de connivence avec les Canadiens-Anglais pour vaincre les Américains, mais nos vrais chums, ce sont les Américains.
C'est avec eux qu'on fait du commerce (75% de nos exportations) et c'est là qu'on va en vacances. Et ils nous aiment bien les américains, la preuve: ils ont d'abord offert le rôle de Jack Bauer dans "24" à Roy Dupuis avant de le donner à Keifer Sutherland:
En prime, les Canadiens-Anglais seraient super contents de nous voir partir, ils nous haïssent à mort et n'en manquent pas une pour nous descendre. Les attaques sont souvent vicieuses, comme le montre cette Une du "Sun" qui met en vedette nos pauvres tarés du Lac St-Jean:
Un Québec Américain ferait l'affaire des Souverainistes, les pouvoirs des états étant plus étendus que ceux des provinces. Par exemple, avant hier au Colorado, ils se sont votés la clause 64, qui légalise la marijuana. Regardez comme elle est contente, la madame:
Mais l'argument ultime pour devenir Américain, le prix à la caisse:
En devenant Américains, fini les petites virées de magasinage à Plattsburgh, les attentes interminables à Lacolle et les menteries racontées au douanier.
Et puis, les Américains seraient contents de nous accueillir, en tout cas, les Démocrates, qui verraient arriver d'un bon œil la gang de socialistes que nous sommes.
Ok, y aurait des inconvénients, comme me le faisait remarquer un ami Américain: "Tu détesterais les États-Unis, Guyt. Ici, on travaille jusqu'à 70 ans et on prend pas des sabbatiques à tous les trois ans".
C'est vrai qu'ils bossent pas mal plus que nous, les Américains. L'Échangeur Turcot? Deux, peut-être trois semaines, et hop! On s'attaque au pont Champlain. Les Américains, c'est du genre:
Nous, on serait plutôt:
