lundi 23 janvier 2006

Costa-Rica Part VIII: L'avenir d'Arenal

Le 15 février 2005

Du light wind depuis 2 jours, pétole annoncée jusqu'à vendredi. Dommage pour les deux jeunes américains qui sont ici en vancances pour une semaine. Règle générale, les américains n'ont pas plus de 2 semaines de vacances par année, alors une semaine de pétole, c'est assez dramatique.

Pas sûr qu'ils vont revenir, les deux jeunes. Pas sûr non plus pour les deux autres seuls clients, deux vieux californiens de 65 et 71 ans qui se rendent compte que le high wind, c'est dur pour leurs vieux os.


Fin de journée chez Tico Wind



Depuis que je suis ici, j'ai vu défiler une trentaine de clients, max, chez Tico Wind. De vieux habitués qui fréquentent le centre depuis des années, beaucoup d'américains dans la cinquantaine et plus, très peu de jeunes, la même clientèle qu'à The Gorge, quoi.

Ajoutez à ça les 4 américains qui passent l'hiver ici et les 6 ticos de San José qui viennent la fin de semaine, ça fait pas exactement un centre de planche très rentable pour Peter. Ça n'augure pas bien pour le futur, la planche étant en forte régression en Amérique du nord. Et comme sa clientèle vient principalement des states....


Même s'il n'y pas foule, faut regarder, hin Planchette!


Peter avait un autre centre au Costa Rica, a Baya Salinas sur le Pacifique. Il l'a vendu l'an passé, quand il s'est rendu compte qu'il ne faisait que partager sa clientèle habituelle entre ses deux centres. Il a donc ouvert un centre au Brésil à Jerico-ché-pas-quoi, qui marche très fort. Pas sûr que celui d'Arenal va fonctionner encore longtemps.

Espérons pour Arenal des jours meilleurs. Car, j'ai beau chialer contre les conditions difficiles (plan d'eau, vent parfois gusty), il reste que c'est sans doute un des endroits les plus venteux sur la planète de décembre à mars. Et aussi probablement un des endroits les moins chers pour un séjour à long terme. Planchette et moi, on s'en tire pour moins de 20$ par jour, bouffe et gite compris, et on est loin de vivre dans la misère.

Mon gros drame, c'est que si la planche devait disparaître ici, ce sont mes projets de retraite qui tombent à l'eau. Bien beau plancher, mais c'est quand même agréable de ne pas être tout seul...


La maison de mes rêves`(Sabalito)

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