samedi 6 mai 2006

Les States Part IX: The Gorge!

Le 24 mai 2005

Je vous écris du River City Saloon, à Hood River, The Gorge, Oregon (photo à gauche). On est partis lundi dernier du Texas, ça commençait à devenir vraiment trop routinier.

Beau road trip. D'abord, le reste du Texas, où on a découvert une région qui ressemblait vraiment beaucoup à la campagne du Québec. Puis les paysages désertiques aussi beaux qu'insolites du Nouveau-Mexique et de l'Arizona. Et ensuite, la Wild California. Traverser Los Angeles en écoutant à la radio Snoop Doggy Dog, c’est un méchant trip.



Les éoliennes de Palm Springs (Californie)


On a ensuite longé la route 1 qui surplombe le Pacifique. On est passés par les villes mythiques de Malibu, Ventura, Big Sur, Carmel et Santa Cruz. On a vu beaucoup de surfers, quelques kiters, de grosses bagnoles et beaucoup de silicone!


La majestueuse côte californienne



Quelques surfers californiens


On est arretés faire de la planche à l'un des rares plan d'eau intérieur de la Californie, le lac Lopez. J'ai jamais eu tant de fun! Ce lac est une vraie farce . Temps requis pour traverser le lac au planning: 25 secondes. Jamais vu un lac aussi petit et pourtant assez fréquenté. Plus que 5 planchistes sur l'eau et ça devient aussi dangereux que de faire son marché à Bagdad.


Le ridicule Lac Lopez



Pauvres Californiens. Du vent en masse, mais des conditions vraiment extrêmes. Le Pacifique avec son eau glacée, ses breakers violents, ses requins et j'en passe. Puis des petits reservoirs (Lopez, San Louis, Isabella) où s'entassent à qui mieux mieux les planchistes.

Il y a bien San Francisco qui fait exception (j'ai adoré plancher à Crissy Field sous le Golden Gate en 2000), mais bon, il faut avoir le portefeuille lourd pour y rester.

On est arrivés ce matin en Oregon. On a fait un petit arrêt à Eugene, une belle petite ville universitaire où l'idole de mon fils est né, le coureur Steve Prefontaine. Je lui trouvé un p'tit souvenir. Il va être content le petit.

Bon bin, c'est ça qui est ça.

Épilogue

Nous avons passé ensuite passé 3 mois à un Gorge égal à lui-même : venteux. Un mois de juin mémorable, un juillet venteux mais rafaleux. Et une grande finale en août qui m’a mené à un burn-out total.

Plusieurs topos sur Directwind ont relaté mes petites aventures venteuses. Je vous les épargne pour éviter la redondance, car très bientôt, je commencerai un autre récit de voyage, Le Gorge tour 2006!

1 commentaire:

Anonyme a dit...

Juste pour que je nav sur un lac de 17 hectare en france, soit des bord de 15 secondes max... je pense que je bat les américains...