lundi 6 mai 2013

Mon premier voyage au Cap Hatteras

La première chose que j'ai faite à mon retour à Montréal? Je me suis mis en boardshort, chose que je n'ai jamais pu faire à Hatteras. Cliss qu'il faisait frette! Du gros steamer 5/3, avec certaines journées où les doigts picotaient. Évidemment, on n'a pas cessé de me répéter la traditionnelle phrase: "On avait jamais vu ça". Ouais, ouais, causez toujours, les gars.

Remarquez, je me plains pas trop parce que j'allais au Cap pour plancher et j'ai planché: 12 en 14 pour être plus précis. En prime de grosses conditions, qui rivalisaient avec celles des Gorges, le swell en moins. Voici les statistiques officielles Planchette-Guyt Hatteras 2013 (21 avril - 4 mai):



Planchette a évidemment solidifié sa réputation de Lapine Duracell, ses sorties journalières dépassant la plupart du temps les 100 km sur l'eau:



Quant à moi, j'ai été surpris de constater que mon nerf sciatique s'est tenu tranquille. Y'a pas à dire, un harnais waist, non seulement ça marche en 8.4, mais c'est aussi bon pour calmer une hernie discale. Par contre, pour les genoux, ça plie toujours pas:



Pour l’atmosphère, j'ai bien aimé, quoique c'est pas trop dépaysant. Les caissières Thaïlandaises du Food Lion devraient apprendre à parler le Queb plutôt que l'Amerloque, vu le nombre de Fleurdeliseux au Cap. En tout cas, ça m'a permis de mieux connaitre plein de gens que je croise aux Roches. Mon seul regret côté social, c'est d'avoir accepté une invitation  à un certain souper chez des zamis, où je me suis rendu compte que la cuisine après-planche de ma douce est assez sommaire.

Je ne sais pas encore si je préfère Hatteras au Texas, je pense donc retourner au Cap l'an prochain pour 5 ou 6 semaines, histoire d'avoir un meilleur échantillonnage pour les statistiques. Enfin, on verra plus tard, là, je tombe en mode préparation pour les Gorges.

Sale vie de retraité.