lundi 6 février 2006

Costa-Rica Part XIV: Retour de Tamarindo

Le 15 mars 2005

Notre séjour à Tamarindo aura été court, finalement. On est arrivés à 15h30 le mercredi et on repartait le lendemain à 11h30. Juste le temps de dépenser 100$, quoi.

Bel endroit pour le surf. Nous, on s'est contentés de se la tremper. Planchette s'est encore amusée avec des riens, des minis coquillages cette fois-ci. Moi, j'en ai profité pour faire du Bikini Watching. Ça change des toucans et des monocongos (singes hurleurs).

Plutôt international comme endroit. Boutiques et restos Français, Italiens, Américains. Une clientèle surtout composée de jeunes américains qui sont en "spring break". Pas beaucoup de Ticos. En fait, j'en ai vu deux: l'un qui voulait me vendre des faux cigares Cubains et l'autre de la marijuana.

Ce qui m'a surtout marqué à Tamarindo, c'est la ride d'autobus pour s'y rendre. Pour parcourir les 140 km qui séparent Tilaran de Tamarindo, ce sont 3 autobus et 6 heures les genous dans le front pour celui qui a le malheur de faire plus de 1 mètre 75.




Quelques images de la plage de Taramindo


La ride entre Liberia et Tamarindo (65 km) est particulièrement éprouvante. 3 heures à ratisser le moindre petit village, à faire des arrêts aux 50 mètres (pas de farces, j'en ai compté 63!). Je pense qu'il est écrit dans la constitution Costaricienne que chaque Tico a la droit d'avoir son propre arrêt d'autobus devant la porte de son domicile.

Une belle surprise nous attendait au retour: 4 jours consécutifs de vent. Ça fait du bien . Mais là, autre journées de pétole en vue.

Tiens, puisqu'on est rendu intimes, je vais vous faire une confidence: je suis con. La preuve, je planche pour faire des statistiques.

J'en suis rendu à 53 jours de planche au Costa Rica. En supposant qu'il ne vente plus, ça me fera 53/75, soit 71% (en fait, c'est 70,666, mais j'arrondis). Plus de 70% de journées planchées, dans mon livre à moi, ce sont des vacances réussies, surtout que je n'avais pas mon mato light wind.

La 76ième journée, il est convenu que nous ne planchons pas, histoire de prendre l'avion le lendemain avec du matos sec. On était limite la dernière fois pour le poids, alors mieux vaut ne pas traîner du humide avec nous.

Planchette a émis l'hypothèse que nous pourrions peut-être louer du matériel, s'il ventait cette dernière journée:

- Pas question, Planchette, ça ne donne rien.
- Comment ça, ça donne rien?
- Parce j'ai fait le calcul. 54 en 76, ça reste 71% (71,05 en fait). Ça ne fait donc aucune différence dans les stats. Ça ne donne donc rien de plus si on planche.
- T'es con, Guyt...

Aucun commentaire: