mercredi 5 mai 2010

Planchette devient Clanchette

L'atmosphère chrétienne du Texas aura donc inspiré mon portable Acer One; il a vécu, est mort, est ressucité mais aura pas vécu bin bin longtemps après. Je suis donc retourné chercher le Toshiba et devinez sur quelle cassière je suis tombé? Évidemment, sur celle qui avait effectué le remboursement du Toshiba du récit de blogue précédent.

Là, je commence à peine à me relever de ma dépression post-condominium. Ciel que le retour au camping primitif dans la lagune fut pénible, en grande partie à cause de la horde de moustiques qui nous attendaient, question de remettre à flot leur banque de sang.

Pour aggraver la situation, un gros quatre jours de chaleur humide sans vent s'annonçait. Au diable la dépense (8$/jour) que je dis à Planchette, ont déménage au camping Malaquite, situé à quelques kilomètres de Bird Island Bassin. C'est fou comment de l'eau courante, une douche, un peu d'ombre et une vue imprenable sur le golfe du Mexique peuvent avoir un effet anti-dépresseur.



Le vent sera de retour demain, ce qui devrait ramener mon moral à la surface. Quant à Planchette, elle a hâte de poursuivre ses cours avec son entraîneur personnel, Don. Tenez, je vous raconte l'histoire de cette rencontre, ça vous changera de mes états d'âme.

Il y a deux sortes de planchistes à Bird Island; les poches et les slalomeux. Les poches (pas doués) apprécient les conditions faciles que procurent le vent modéré (15-20 noeuds), l'eau peu profonde et le vent de terre qui contribuent à un plan d'eau très plat.

Ce plan d'eau est aussi un terrain idéal pour les amateurs de vitesse, les slalomeux. Dans les plus rapides, on compte Don, qui boucle ses jibes (courbes) à une vitesse phénoménale et frise les 40 noeuds (62 km/h) en ligne droite. Il me clanche d'un bon 20 km/h sur l'eau, alors il m'a vite oublié, tellement je ne suis pas une menace à sa suprématie.

Par contre, Don a remarqué Planchette. C'est que la dame est plus rapide que la plupart des pépères sur l'eau et manifeste une aggressivité que l'on retrouve rarement chez le sexe faible. La voici en train d'en clancher un:


Il est donc venu la complimenter, elle en a profité pour lui demander des conseils et, de fil en aiguille, Don est devenu l'entraîneur personnel de Planchette, avec la ferme intention d'en faire une bête de course.

Une petite photo du maître (à l'avant-plan) qui observe l'élève:



Présentement, elle travaille ses "speed jibes", histoire d'en humilier un maximum dans les courbes. Faut voir Don suivre Planchette de très près à 40 km/heure sur l'eau, question d'identifier ses lacunes et de mesurer ses progrès. Planchette l'écoute religieusement et est, de l'avis de Don, une très bonne élève.

Moi, jaloux? Un peu, mais au bout du compte, les repas, c'est pour moi qu'elle les cuisine, pas pour Don.

2 commentaires:

Planchette a dit...

Bon sujet Guyt!!! ;o)

Anonyme a dit...

"... histoire d'en humilier un maximum dans les courbes...": les courbes de Planchette? Pauvre Don, il peut juste en rêver... ;-)))

Rich1