Gros changement dans ma petite routine
annuelle Cap Hatteras/The Gorge, avec une Planchette à temps plein
dans l'entourage. Éole allait-il gratifier la nouvelle retraitée
avec du vent mur à mur? Dans le cas du Cap Hatteras, oui, mais
c'est plus nuancé pour The Gorge.
Ainsi, ce fut le Cap Hatteras du 1 avril
au 23 mai. La grosse vie pendant six semaines dans notre maison louée
à Buxton, suvie d'une dizaine de jours de camping à Cape Woods.
C'est donc 45 journées planchées sur une possibilité de 53 (85%),
de loin mon meilleur score au Cap depuis que j'y vais (5 ans).
(Guyt en 3.7 au Canadian Hole)
Que du bonheur, enfin presque, y a
quand même eu en avril une semaine assez frisquette, avec du gros
Nord-Est. Mais rien de dramatique sous un steamer 5/3 et des
mitaines à paumes ouvertes. Les voiles utilisées:
La gaffe que nous avons faite, c'est
d'avoir quitté le Cap pour The Gorge un peu trop tôt. En effet, The
Gorge fin mai-début juin, c'est toujours un peu risqué; le courant
fort peut rendre la navigation difficile. Cette année, les barrages
avaient de la difficulté à retenir toute cette eau provenant de
l'Ouest canadien, qui a connu un hiver exceptionnel en terme de neige
reçue. Donc, du courant très fort et un niveau d'eau anormalement
élevé, ce qui a amené à la rivière plein de débris. Ajoutez à
ça The Dalles qui avait de la difficulté à contenir ses égouts.
Bref, c'était pas le paradis.
Heureusement, les choses se sont tassées
assez rapidement, c'est redevenu planchable... quand le vent était au
rendez-vous: 14 journées sans vent en juin et juillet aux Gorges,
j'avais jamais vu ça. On s'enlignait sur du 75% de journées
planchées, ma pire statistique en 19 ans aux Gorges, ma moyenne
étant de 85%.
(Planchette en 3.3 au Hatchery)
Mais The Gorge étant The Gorge, le
mois d’août - pourtant pas réputé comme étant un mois exceptionnel - est venu à la rescousse, avec 29 jours ventés. C'est donc 79 jours
de planche sur une possibilité de 96, soit 82%, quelques points sous
ma moyenne habituelle. Les voiles utilisées:
Vite fait comme ça, je dirais qu'il y
a eu moins de journées de gros vent comparativement aux années
passées, avec une disparition quasi complète de ces "Dawn
Patrol" légendaires au Hatchery, soit ces vents nucléaires dès
le lever du soleil.
(Guyt en 6.2 dans la fumée à Stevenson)
Il faudra voir si la tendance
s'installe dans les années qui suivent, mais comme l'été dernier,
The Gorge a connu des périodes de canicule anormalement longues, ce
qui ne favorise pas le gros baston. Aussi, y a eu des feux de forêt
qui n'en finissaient plus de se multiplier. En fait, nous avons
planché dans la fumée une grosse partie du mois d’août.
(Feu de broussaille dans le coin de Rowena)
On remet ça en 2019, sans les feux de forêts si possible!
1 commentaire:
L'année prochaine Guy, il va venter. Parce que je vais y aller à The Gorge ;-)
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