samedi 20 février 2010

Planchette fait ses emplettes

Le prix de location d’une automobile au Costa Rica étant prohibitif (400$/sem.), nous utilisons pour nos déplacements nos jambes et, quand c’est vraiment trop loin, le transport en commun qui, ma foi, est fort bien organisé. Une fois par semaine, histoire de nous ravitailler, nous allons à Tilaràn en autobus, étant donné les quinze kilomètres à parcourir.

Voici notre arrêt d’autobus, soit le stationnement du restaurant Equus, situé à deux pas de chez nous :



Vous aurez deviné que le restaurant se spécialise dans les grillades sur feu de bois. Equus propose un menu assez varié, comme en témoigne le menu affiché à l’entrée :



Trêve de bavardage, voici notre autobus qui arrive :



La tarification va du simple au quadruple, selon l’âge et la qualité de roulement de l’autobus. Celui que vous voyez sur la photo, c’est un milieu de gamme ; ça va donc nous coûter 500 colonnes (1,00$). Moi, je préfère le bas de gamme, à 250 colonnes (0,50$), pour son ambiance conviviale et son gros chauffeur sympa, généralement occupé à parler sur son cellulaire (le passe-temps préféré des Ticos) :



Tenez, un gros plan de l’horaire des autobus, comme quoi y a pas que les guides du routard et autres Lonely Planet pour vous renseigner :



Et un autre de Planchette et Guyt en train d’étudier l’horaire d’autobus :



Remarquez l’air de Planchette toute heureuse, anticipant déjà le plaisir de parcourir en long et en large, dictionnaire à la main, les trois supermarchés, histoire de profiter des spécialités de chacun, l’un étant la viande, l’autre les yogourts et le dernier le beurre d’arachides. Évidemment, les trois magasins sont aux quatre coins de la ville. Mais comme c’est petit, on s’y retrouve assez facilement, aidé par notre super carte du centre ville de Tilaràn que Planchette ne cesse d’améliorer :



Rendu à la Tilaràn, on passe à la première étape, le SuperCompro. Voici Planchette, toute souriante devant une étiquette rouge :



Et toujours Planchette, en train d’emballer ses achats (en fait, un prétexte pour vous montrer ses beaux biceps de windsurfeuse) :



On passe ensuite aux deux autres supermarchés, le Pali et le Zamora. Je vous épargne les photos de ces derniers, pour plutôt vous montrer la dégradation des états d’âme du Guyt, excédé devant tant de magasinage.



Puis, c’est le tour des marchants ambulants et de la pâtisserie:



Étape cruciale de la journée, le réaménagement des items d’épicerie dans le parc de Tilaràn ; le froid avec le froid, le fragile par-dessus le lourd, avec une attention particulière aux bananes :



La journée se termine invariablement à la boutique de souvenirs où Planchette va acheter des bijoux pour ses copines de bureau :



Petit message aux copines de bureau, histoire de vous éviter un trop plein d’émotions lorsqu’elle va vous remettre les bijoux. Elle les a payés 1,00 $/pièce et les plus beaux, elle les a gardés pour elle. La voici au terminus d’autobus. Regardez comme elle est fière de son coup, sous le regard désapprobateur des petites madames :



Le moment fort de ma journée, l’autobus qui me ramène chez-nous :

4 commentaires:

Planchette a dit...

Toujours un plaisir de te lire, petit comique de Guyt!

Anonyme a dit...

Un gars, c't'un gars, une fille, c't'une fille ! Salut !
Céline

Anonyme a dit...

Je pense qu'elle a payé plus cher que le souvenir qu'on a ramené pour elle du Nicaragua !!! Dodue

Planchette a dit...

Dodue ;o) Tu es drôle!