lundi 12 mai 2014

Cap Hatteras 2014 part II

Ce n'est pas la première fois que je suis victime de mes insécurités, ni la dernière, mais des fois, je me tanne moi-même. Encore la semaine passée, je me suis fait avoir. Je vous raconte, après tout, ça coûte moins cher qu'une séance chez un psychanalyste.

J'étais pas particulièrement heureux au camping d'Avon.  J'avais l'impression de faire du camping à l'arrière d'une maison de campagne. Et puis, j'ai rien contre ma race, mais bon, me retrouver à un endroit où le seul non-québécois est le propriétaire du camping, je trouve pas ça particulièrement dépaysant. On m'a donc suggéré le camping "Cape Woods" à Buxton. Je suis allé voir, j'ai aimé tout de suite et j'ai réservé pour mes deux dernières semaines au Cap Hatteras. Avec du recul, je me rends compte que ce n'était pas nécessaire de réserver; la saison d'affluence pour le vent tire à sa fin et la saison touristique estivale n'est pas encore commencée.

La propriétaire m'a bien averti, pas de remboursement peu importe la raison. C'est écrit noir sur blanc:


"Pas de remboursement, que ça soit à cause du mauvais temps, du manque de surf ou de poissons, des insectes,  des bruits de la nature, etc.".

Or, deux heures après avoir payé mes deux semaines de camping, j'apprends en lisant mes courriels qu'un copain de Montréal laisse aller sa maison louée à Avon pour un prix à peine plus élevé que le prix de mon camping. :(

Bon ok, il est pas mal mon camping, toilettes propres et tout et tout:









Je vais donc me faire une raison. Je pense même que je vais m'y plaire. Le seul ennui que je vois à l'horizon: le poulailler situé de l'autre coté de la petite rivière qui délimite mon terrain. Faudrait dire au coq de la place que les cocoricos, c'est pour le matin seulement.



1 commentaire:

Planchette a dit...

Pas une, mais DEUX semaines payées à l'avance ?

Ça a l'air que l'insécurité, ça ne s'arrange pas avec le temps !

;-)

Beau camping !