jeudi 12 juillet 2018

The Gorge 2018: Premier Bilan


En terme de journées planchées, mes 6 premières semaines aux Gorges ne passeront pas à l'histoire: 31 jours sur une possibilité de 42, ce qui fait un score de 74%, un bon 10 points de moins que ma moyenne habituelle. Les détails, semaine après semaine:



Mais en même temps, c'est près de la moitié des sorties (14) à mon spot favori, Roosevelt, de loin le meilleur spot aux Gorges en terme de qualité de vent. De belles sorties qui me laisseront une impression plutôt favorable de ce début de saison 2018. Roosevelt, dans toute sa splendeur:



La troisième semaine fut la pire: seulement 3 jours de planche, j'ai rarement vu ça aux Gorges. Remarquez, j'aurai manqué un excellent Easterly à Stevenson, par ma faute et ma très grande faute.

C'est que j'aurai commis une erreur de débutant: se fier exclusivement  aux prévisions de vent de IWindsurf qui voyait pas grand chose pour le lendemain. Vous pouvez pas vous imaginez mon état de désarroi quand je me suis rendu compte que j'avais manqué ça:




Je le dirai jamais assez,  si vous voulez manquer du vent, fiez-vous aux prévisions de IWindsurf. Bon, vous allez me dire qu'un gars se plaint le ventre plein, 78 sorties depuis le début d'avril. Mais il reste que si je l'avais pas manquée, ça ferait 79.

En terminant, un petit avertissement pour ceux qui songent à venir aux Gorges en début de juin: le courant peut être très fort aux endroits où la rivière est plus étroite; la navigation est alors difficile, voire impraticable, comme The Wall par exemple. Cette année, c'était encore pire que d'habitude, on comptait plus le nombre de pratiquants qui se sont fait téléporter du point A au point B, sans jamais être capable de revenir au point A. Votre humble blogueur s'est même retrouvé dans la merde au Hatchery, mais c'est quand même un dénommé George qui a remporté la palme de la meilleure histoire à raconter.


Donc, le George en question est l'un des rois du slalom du spot localisé à Hood River même. Le gars échappe sa 6.0 dans la zone où le cours d'eau a hâte d'arriver au prochain barrage; il est incapable de sortir sa voile de l'eau, tellement le courant est fort. Ils ont ramassé le gars 5 milles plus loin. Apparemment le gars était pas loin de terminer sa session par une mort hyperthermique. Mine de rien, l'eau est frette en juin!

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